Sept chapitres retracent les causes, le déroulement, l'épilogue de la guerre de 1870-1871 en Suisse. L'ouvrage analyse la position stratégique de la Bourgogne dans le conflit. Elle est le théâtre des dernières opérations militaires destinées à soutenir l'armée de l'Est de Bourbaki, en direction de Belfort.

17 mars 2022

Chapitre Aux origines de la guerre

Portrait de Napoléon III Napoléon III est un homme de son époque. Il a un niveau de formation correct, il parle plusieurs langues, chose encore peu répandue, il a un esprit curieux. Il s’intéresse au commerce, l’industrie, les progrès techniques et scientifiques. Il est sensibilisé aux difficultés du peuple. Il se dit socialiste en raison de son penchant saint – simonien qui selon lui, prolonge le bonapartisme. Il voyage en France pour se faire connaître et convaincre lors de l’élection présidentielle, puis lorsqu’il rétablira... [Lire la suite]

17 mars 2022

Chapitre Vers la guerre

La diplomatie pour empêcher la guerre Gramont termine son intervention du 6 juillet 1870 à la tribune du Corps législatif, par les phrases : « Pour l’empêcher, (la candidature), nous comptons à la fois sur la sagesse du peuple allemand et sur l’amitié du peuple espagnol. S’il en était autrement, forts de votre appui, Messieurs, et de celui de la nation, nous saurons remplir notre devoir sans hésitation et sans faiblesse. » (Longs applaudissements, acclamations répétées) Cette déclaration va enflammer les partis... [Lire la suite]
17 mars 2022

Chapitre Les forces en présence

Mobilisation, ordre de bataille et stratégie de l’armée de la Confédération Fort de l’expérience de la guerre des duchés et de l’éviction de l’Autrice de l’Allemagne, le Grand état-major général, dirigé par von Moltke, a planifié la mobilisation de l’armée. Le 15 juillet, dans la nuit l’ordre de mobilisation est transmis à tous les districts de la Landwehr, la réserve. Les hommes doivent rejoindre les chefs-lieux des districts entre le 19 et le 21. Ils sont alors mis en route vers les unités auxquelles ils sont affectés pour être... [Lire la suite]
17 mars 2022

Chapitre La guerre du 2 août au 1er septembre 1870

Deux défaites ouvrent les frontières à l’ennemi Le 6 août au soir, les armées prussiennes et alliées ont franchi les frontières. La défaite de Frœschwiller ouvre l’Alsace à la III° armée, dont des unités vont faire le siège de Strasbourg. Elle entame sa marche vers la Moselle par la Sarre, puis se fixe sur une ligne Lunéville – Nacy, empêchant le repli des corps d’armée du maréchal Mac-Mahon. La défaite de Spicheren oblige le repli des armées au-delà de la Sarre et donne l’accès aux places de Thionville et de Metz à la I° et II°... [Lire la suite]
17 mars 2022

Chapitre Le gouvernement de la Défense nationale poursuit la guerre

L’entrevue de Ferrières, tentative d’armistice Jules Favre, décide de contacter le chancelier Bismarck, pour discuter des conditions d’un armistice. Les deux hommes se rencontrent les 19 et 20 septembre à Ferrières, à l’est de Paris. D’un côté, l’avocat républicain, imprégné des vertus républicaines. Il est le tenant de la paix entre deux peuples qui devraient se rejoindre plutôt que s’affronter. Il croit à l’évolution des sociétés qui n’approuveraient plus les guerres d’annexion de territoires contre la volonté de leurs habitants.... [Lire la suite]
17 mars 2022

Chapitre La guerre à l’est

Après la bataille de Nuits du 18 décembre 1870 La division Crémer se reforme à Beaune dans la nuit du 18 au 19 décembre. Elle y est rejointe par les troupes de Ricciotti Garibaldi et quatre bataillons de la garde nationale mobilisée de Saône et Loire, envoyés par le général Pellissier (1 bataillon de la 1ère légion d’Autun, 3 de la 4ème légion de Louhans). Des unités des brigades Menotti Garibaldi et Bossack-Haucke sont annoncées. Le 19, Crémer se porte à Chagny avec la plus grande partie de sa division, tandis que les Garibaldiens... [Lire la suite]
17 mars 2022

Chapitre La paix dans la douleur

Le retour d’Allemagne des prisonniers de guerre En six mois de guerre environ, 481 638 hommes ont été faits prisonniers. A titre de comparaison, pendant les cinquante-quatre mois de la Grande Guerre, les Allemands ont capturé 535 411 Français. Le rapprochement entre les deux conflits, traduit l’ampleur du désastre militaire français de 1870, 1871. Les historiens se penchent peu sur les prisonniers de guerre. Les chiffres avancés ne sont pas tous fiables en raison de la manière dont les unités, bousculées sur le champ de... [Lire la suite]